Sa mère étant peintre, une formation en Arts appliqués et des expériences partagées avec des artistes reconnus dans l’atelier du grand peintre québécois Albert Rousseau, ont contribué à orienter son cheminement vers la peinture en tant que muraliste.
Au fil des années, elle a consacré sa passion à harmoniser le design, et à intégrer dans ses décors des tableaux et murales. Elle a eu le privilège de restaurer deux églises, dont la réfection artistique des murs et plafond peints par Ozias Leduc à l'église Notre-Dame-de-la-Présentation à Shawinigan-Sud. Tenter de comprendre et sentir l’approche de ces peintres influence qui elle devient en tant qu'artiste.
En constante quête d’évolution, elle accueille et est influencée aujourd’hui par le coté numérique de l’Art. Elle développe le Pixélisme en 2011, forme d’art qui transformera complètement sa perception et sa façon de travailler. Ses œuvres construites par fragmentation suggèrent avec force et vigueur des contrastes tantôt subtils, tantôt marquants, où tout le spectre de la palette est exploité.
Aujourd'hui, Hélène Lafontaine participe à de nombreux symposiums et expose dans diverses galeries au Québec, où elle partage sa contemplation, son rapport intime avec la nature, et son étude des mouvements de la forêt, lesquels trouvent écho de façon fantaisiste dans ses œuvres pixélisées.
L’observation et la contemplation sont au cœur de ma démarche. L’espace d’un instant, le temps s’arrête, l’image se fige et je sens l’impulsion par fragments. Je laisse le sujet m’enrober et m’envelopper de façon à saisir le saillant.
En tant qu’artiste, mon travail en est aussi un de traduction et d’architecture. Les biais, qui sont d’ordinaires limitants, sont pour moi un tremplin. Ils m’ont permis, au fil des ans, d’adopter et de développer un style qui m’appartient et qui est constamment sujet à la remise en question. Ce processus me permet d’affiner et d’actualiser mon inlassable quête pour un art libre et unique.
Dès que je pose mon pinceau sur la toile, les cases de couleurs forment, contiennent et construisent l’essentiel de l’image. À l’aide d’un mouvement purement vertical et horizontal, les trames se côtoient et se chevauchent. Par l’entremise de ce traitement, j’insuffle ma vérité au tableau par une mosaïque de lumières et d'ombres dans laquelle j'exploite tout le spectre de la palette. Cette déclinaison de cases et de couleurs est tout aussi intellectuelle qu’intuitive. Je nomme « pixélisme » cette technique admettant la spontanéité et la surprise.
Le résultat? Un ensemble de contrastes, de déconstruction et d’assemblage parfois subtils, parfois marquants, où vibrations, puissance et couleurs dévoilent une intention tantôt de paix, tantôt d’effervescence.
• 3 au 5 juin, Symposium Découvr’Arts de Cap-rouge
• 2 et 3, juillet, Symposium Riche en couleurs de Cap-Santé
• 8 au 10 juillet, Le Rendez-Vous des Arts de Saint-Narcisse
• 17 au 24 juillet, Symposium de peinture du Kamouraska
• 29 au 31 juillet, Symposium Couleurs urbaines de Granby
• 5 au 7 août, Symposium Art et Passion Sainte-Julie
• 12 au 14 août, Rendez-vous des peintres de Ste-Flore, Shawinigan
• 26 et 28 août, Symposium Bromont en Art
• 2 au 5 septembre, Symposium des Arts de Danville
• 17 et 18 septembre, Les rendez-vous Arts Sutton
• 14 au 16 octobre, Symposium Gatineau en Couleurs
• 21 au 23 octobre, symposium expo concert de Mirabel
o Symposium Promenade des arts, Cowansville, septembre 2021(Prix du comité)
o Symposium Couleurs urbaines, Granby, 2017 (Prix du comité)
o Lauréate du concours Art X Terra, SIDIM : Salon du Design, Montréal, 2017
---
---
---