Jean-Jacques BRANCHE nous invite à partager une quête spirituelle, à parcourir un chemin à la fois esthétique, symbolique et herméneutique.
Il mobilise toutes ses forces pour lutter contre la laideur et l’ignorance, sans perdre de vue la précarité de la condition humaine.
La symbolique des fleurs, celle des insectes et des coquillages vient au soutien de l’éventail des significations pour nous rappeler notre condition humaine.
Dans son tableau L’éloge de la folie, à peine notre travail de décryptage naturaliste achevé, Jean-Jacques BRANCHE, sans nous laisser le moindre répit, à l’invitation d’un curieux sous les traits d’EINSTEIN, tout droit échappé du tympan de l’abbatiale de Conques, nous invite à explorer le chemin des livres sacrés borné par Jan BRUEGHEL DE VELOURS, DALI et Jérôme BOSCH.
Chacune des toiles de Jean-Jacques BRANCHE, en résonnance avec la précédente, annonce sa prochaine création car son travail est au service de la recherche de la perfection, nourrie par la rigueur de l’exécution, le doute, la profondeur de la réflexion, la résilience, l’amour et le goût de l’avenir.
Texte de Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l'éducation nationale.
" Jean-Jacques Branche : un artiste à part.
Non pas un marginal – ses toiles rencontrent un public qui les aime et les comprend – , mais plutôt un original au sens le meilleur du terme. D’abord, on ne peut pas dire qu’il vienne du sérail. Il a travaillé longtemps dans la banque et les assurances, un milieu qui n’est pas à priori celui des arts plastiques. Ensuite, cet artiste a du métier : il n’est pas du genre à nous fourguer le énième monochrome, la énième déclinaison du carré noir sur fond blanc ou des colonnes menthe/réglisse du Palais royal. Non, il travaille avec une technique ancienne qu’il maîtrise comme nul autre aujourd’hui, celle des meilleurs peintres hollandais du XVIIème siècle.
Mais il y a plus, non seulement l’homme a du métier et du talent, mais il a l’impardonnable audace de vouloir dans ses toiles incorporer tout à la fois du sens et de la beauté. En quoi il est bel et bien en marge du minimalisme conceptuel contemporain.
C’est cette vulgate dogmatique que les oeuvres de Jean-Jacques Branche remettent en questions avec talent et métier, avec un souci du sens et de la beauté qui ne pourra que réjouir tous ceux qui sont encore attachés à ces valeurs qui, après tout, furent depuis toujours celles de l’art véritable."
Salon d'automne de Paris 2017 et 2018.
Salon d’automne de Minsk (Biélorussie ) en 2017.
Un de ses tableaux a été retenu pour être présenté au Japon dans la cadre de l’exposition Art Actuel France-Japon au National Art Center
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