La matérialité de mes œuvres, permet de questionner l’expérience à laquelle elles invitent leur public, qui n’est pas seulement spectateur mais aussi acteur. Dans des espaces différents, des temps différents, des matérialités différentes (céramique, peinture, installations) mes œuvres qui débutent de 2001 forment le parcours de ma pratique artistique qui se développe dans des connexions avec les questionnements sur « l’Œuvre, l’Être, le Corps, le Noir, le Regard, la Perception, le Miroir, le Pli… ».
Ce privilège pour l’Œil et la réception dégage des possibilités innovantes pour la création artistique, qui se renforce, suite à mes recherches de thèse sur les problématiques du noir (thèse soutenue en mai 2016), par l’émergence des concepts favorisant l’appropriation et la consolidation de ma pratique artistique. Mes lectures et les différentes références bibliographiques de ma thèse (telles que Merleau-Ponty, Gille Deleuze, Freud, Lévi-Strauss, Gaston Bachelard, et bien d’autres) m’ont ouvert les libres champs sur le travail du noir, du regard et de son au-delà, de la perception, du pli, du miroir, de l’Espace et du Temps. Ma thèse qui est à la base théorique devient aujourd’hui ma source d’inspiration pratique.